Yann Sommer tient sa demi-finale
Yann Sommer aura bien droit à sa demi-finale de la Ligue des Champions contre le FC Barcelone ! Le Bâlois et l’Inter n’ont pas failli à San Siro face au Bayern Munich.
Victorieux 2-1 huit jours plus tôt en Bavière, les Milanais ont obtenu un nul 2-2 qui a la saveur d'une victoire. Menés à la marque après une réussite de Harry Kane à la 52e, ils ont renversé la table en l’espace de trois minutes grâce à Lautaro Martinez (58e) et à Benjamin Pavard (61e). L’Argentin et le Français ont marqué après un corner. Cette efficacité clinique sur les balles arrêtées pourraient être également décisive face aux Catalans dans le remake de la demi-finale de 2010 qui avait souri à l’Inter de Jose Mourinho.
Impuissant sur la réussite de Harry Kane et sur la tête improbable d'Eric Dier pour le 2-2 de la 76e mais décisif au bout du temps additionnel sur une tête de Thomas Müller, Yann Sommer peut devenir une année après Gregor Kobel le deuxième portier suisse à disputer la finale de la Ligue des Champions. Même si le FC Barcelone peut se montrer irrésistible, le portier et ses coéquipiers ne doivent nourrir aucun complexe. Cette équipe de l’Inter, toujours en lice sur trois tableaux ce printemps, tient drôlement la route.
Le Real Madrid en revanche, est sorti de la piste. Il n’y a pas eu de remontada pour le détenteur du trophée. Malgré la ferveur de Bernabeu, les Madrilènes sont restés très loin du compte. Ils se sont incliné 2-1 devant Arsenal qui avait, faut-il le rappeler, gagner le match aller 3-0. Le soir où ils devaient toucher au sublime, Kylian Mabppé et ses coéquipiers n'ont pas pu masquer la faillite de leur jeu collectif. Battus sur des réussites de Buyako Saka (65e) et de Gabriel Martinelli (93e), les Madrilènes n'auraient jamais marqué sans une incroyable bévue de William Saliba pour le 1-1 de Vinicus Junior (68e).
Le seul moment où le public a pu croire au miracle fut lorsque Thibault Courtois a détourné à la 13e un penalty de Bukayo Saka qui a eu la mauvaise idée de tenter une Panenka. Après l’échec du no 7 des Gunners, le Real et son public ont sans doute pensé que tout pouvait leur sourire. Seulement, le football demeure un sport où le collectif prime sur les individualités, aussi brillantes qu’elles soient. Après cette élimination sans gloire, le procès de Carlo Ancelotti peut s’ouvrir. Le "Mister" n’a, pour une fois, pas trouvé la clé du succès. Quant à son homolgue Mikel Arteta, il a deux semaines devant lui pour imaginer le moyen de stopper le PSG dans une demi-finale qui s'annonce très indécise.