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Un weekend en Serie A : Retour sur la 16e journée

Younes

Quel coup de tonnerre sur l’Olimpico en ce lundi soir. L’Inter démonte la Lazio 6-0 et, avec un match en retard, est pleinement dans la course pour le scudetto. Avec l’Atalanta et Naples qui gardent le rythme en tête. Retour sur cette 16ème journée de Serie A.

Inter
La joie des nerazzurri après leur démonstration au stadio Olimpico © IMAGO / Insidefoto

Le fait marquant :

Le score de 0-6 sur la pelouse de l’Olimpico en faveur de l’Inter est sans appel. Et pourtant, paradoxalement, la Lazio a réalisé une bonne première mi-temps, où l'on a souvent vu la qualité du jeu mis en place par Baroni depuis le début de la saison. Le tournant du match est survenu à la 28e minute, lorsque Gila a dû sortir sur blessure. Cela a complètement désorganisé la défense romaine : Marusic a glissé dans l’axe, tandis que Patric a perdu tous ses repères. Sans oublier Gigot, entré à froid, totalement dépassé et impliqué sur les deux buts de l’Inter. Blessé (officiellement), il cédera sa place à la mi-temps. Bref, 40 bonnes minutes pour la Lazio, mais un incroyable coup de massue au moment de rentrer aux vestiaires avec un score de 0-2.

Au retour des vestiaires, l’Inter a continué à pousser face à une Lazio étonnamment démobilisée. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Avec un Barella étincelant, des latéraux Di Marco et Dumfries dans un grand soir, la machine Inter, cynique en première mi-temps, s’est transformée en un véritable rouleau compresseur : 3, puis 4, puis 5, puis 6 buts. Il était grand temps que le match se termine pour la Lazio, tant l’Inter n’avait aucune intention de relâcher son effort. Les hommes d’Inzaghi, avec un match en retard, tiennent donc le rythme de l’Atalanta et de Naples, dans ce qui ressemble de plus en plus à un trio de prétendants au scudetto.

Le reste en bref :

L’Atalanta enchaîne une dixième victoire consécutive en Serie A, un record absolu dans l’histoire du club. Ce fut un match compliqué, très compliqué même, sur la pelouse de Cagliari pour les hommes de Gasperini. Ils s’en sortent grâce à un but de Zaniolo, à peine entré en jeu en seconde période. Il aura fallu une excellente défense de la Dea, avec Kossonou impérial dans l’axe et surtout un très grand Carnesecchi dans les buts pour empêcher les Sardes d’ouvrir le score. Cela aurait été mérité.

L’Atalanta, équipe provinciale par définition, a su s’emparer de la doctrine de la Juventus des années 2000-2010 : malmenée aux quatre coins de la péninsule, elle rentrait souvent à Turin avec un cynique 1-0. C’est là la marque des candidats sérieux au scudetto.

Après la défaite à domicile face à la Lazio, Naples a réagi avec orgueil et détermination sur le terrain de l’Udinese. Pourtant mené au score après un penalty transformé en deux temps par Thauvin, les hommes de Conte ont su faire bloc. Privé de Kvaratskhelia, blessé, Naples a retrouvé son buteur Lukaku, auteur de l’égalisation. Encore une prestation typique de Naples cette saison : poussive en début de match mais compacte et solidaire pour aller chercher un résultat. Cela reste toutefois insuffisant face aux autres ténors de la Serie A (défaites face à l’Atalanta et la Lazio, nul à Milan et Turin). Mais cette victoire à Udine permet à Naples de rester au contact du leader Atalanta.

La perf' collective :

Après un début de saison difficile marqué par le départ de Thiago Motta et la gestion mentale et physique de la Ligue des Champions, Bologne se relance. L’équipe d’Italiano a remporté un très bon match dans le derby des Apennins face à la Fiorentina (1-0). Dans un match joué à un excellent rythme des deux côtés, Bologne a paru équilibrée, compacte et complémentaire entre ses lignes. Freuler a parfaitement orchestré le jeu, Odgaard a brillé côté gauche, le jeune Benjamin Dominguez s’est distingué avec une passe décisive, et Castro, devant, a été à la finition d’une séquence parfaitement exécutée.

La perf' individuelle :

Henrikh Mkhitaryan, que certains annoncent chaque année en fin de carrière, continue d’impressionner. Contre Parme, le milieu de terrain arménien de l’Inter a livré une prestation magistrale : toujours bien positionné, avec une lecture de jeu exceptionnelle. Ses deux passes décisives ont marqué les esprits, et il aurait pu couronner sa performance d’un but spectaculaire si sa percée individuelle n’avait pas été stoppée in extremis. Un match de classe mondiale.

L’instant tactique :

On savait que Cesc Fàbregas faisait bien jouer son équipe de Côme, mais pour un promu, les résultats tardaient. Dimanche, face à la Roma, au-delà de l’excellente mise en place tactique, c’est surtout l’envie qu’il a su insuffler à ses joueurs qui a impressionné. En permanence debout au bord du terrain, il n’a cessé de les pousser à y croire. Cette détermination physique et mentale a permis à Côme de l’emporter, un signal fort pour un grand meneur d’hommes.

Côté tribune :

Raffaele Palladino, entraîneur de la Fiorentina, n’était pas sur le banc face à Bologne, ayant appris le matin même la disparition de sa maman, Rosa. Le stade de Côme est devenu une annexe d’Hollywood. Après Hugh Grant et Andrew Garfield, on y a aperçu ce week-end Keira Knightley, Adrian Brody et Michael Fassbender.

Côté Suisse :

Yann Sommer, malgré la bonne première mi-temps de la Lazio, n’a absolument rien eu à faire dans les buts de l’Inter.

Dan Ndoye, en difficulté, a cédé sa place à la mi-temps après un contact rugueux avec Gosens.

Remo Freuler a été central dans le jeu de Bologne face à la Fiorentina, orchestrant toutes les sorties de balle.

Noah Okafor, entré en fin de match pour Milan, n’a jamais réussi à se montrer dangereux.

Simon Sohm, meilleur joueur de Parme, a inscrit un doublé, confirmant son potentiel pour un club du haut de tableau en Serie A.

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