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The Sky is the Limit

Andy

Avant l'Euro en Allemagne, les attentes envers la Nati suisse n'étaient pas vraiment élevées. Aujourd'hui, l'équipe de Murat Yakin vise les étoiles - il semble qu'il n'y ait pas de limites pour la Nati ces jours-ci en Allemagne.

Jubel
Les Suisses veulent continuer l'aventure en Allemagne... © KEYSTONE/AP Photo/Ebrahim Noroozi

La question est posée avant chaque grand événement : Jusqu'où les fans Suisses voient notre équipe nationale aller ? La réponse à cette question était plutôt claire avant cet Euro et après la faible phase de qualification : pas très loin. Dans un sondage représentatif réalisé entre le 28 mai et le 3 juin par le portail d'information Watson en collaboration avec l'institut de recherche sociale Demoscope pour la Suisse alémanique et la Suisse romande (2433 participants), 30% des personnes interrogées ont parié sur un échec au premier tour et 37% sur une élimination en huitième de finale. Ils étaient tout de même 22% à miser sur une sortie en quarts de finale et 7% en demi-finales. 1% a parié sur une défaite en finale et 2% ont cru à une victoire finale à l'Euro.

Ce sondage a très mal vieilli après le parcours souverain (et invaincu) de la phase de groupe avec la victoire manquée d'un cheveu contre le pays hôte, l'Allemagne, puis la victoire en huitièmes de finale contre l'Italie, tenante du titre, et pas une victoire à l'arrachée, mais belle et bien convaincante. Murat Yakin et son équipe ont concrétisé ce qui avait traversé l'esprit de l'entraîneur lorsqu'il a su avec quel système les Italiens allaient jouer. "Quand nous avons vu qu'ils venaient avec une défense à quatre, on s'est dit : On va les écraser. S'ils viennent avec une défense à quatre, nous les ferons courir", a déclaré Yakin.

Défensivement solides, offensivement rafraîchissants

En huitième de finale, la Suisse était tout simplement trop forte pour les Italiens. La première mi-temps a été exceptionnelle. Dans cet Euro, la Nati joue avec courage et insouciance, elle exerce une pression constante sur ses adversaires et provoque ainsi énormément de pertes de balle. De son côté, elle pratique un football offensif rafraîchissant et n'attend pas simplement un coup de pouce divin pour marquer un but.

Murat Yakin a réussi à donner à son équipe des concepts tactiques parfaitement adaptés à chaque adversaire et à prendre lui-même les bonnes décisions en matière de joueurs. Cela demande du courage, mais il a été récompensé à chaque fois. Ce que Michel Aebischer ou Fabian Rieder, pour ne citer que deux joueurs, ont montré en Allemagne est impressionnant et la Suisse convainc collectivement, chacun se battant pour l'autre. Menée par le capitaine Granit Xhaka, omniprésent sur et en dehors du terrain, et par l'excellent ministre de la défense Manuel Akanji, la Nati s'est mise en ordre de marche. L'impression qu'une collection d'égoïstes ? Elle est actuellement à des années lumières de cela.

Ces Suisses nous enthousiasment et ils nous font rêver. Jusqu'au sacre suprême ? Que ce soit l'Angleterre ou la Slovaquie en quart de finale, ce sont deux adversaires loin d'êtres imprenables. De même pour les Pays-Bas, l'Autriche, la Turquie ou la Roumanie en demi-finale. Yakin et ses hommes ont montré qu'ils pouvaient tenir tête à l'Allemagne lors de la phase de groupes - et ils ont également une chance de gagner contre les autres finalistes potentiels que sont la France, la Belgique, le Portugal, la Slovénie ou la Géorgie. Jusqu'à présent, seule l'Espagne a laissé une impression absolument extraordinaire lors des premières journées. Mais comme chacun sait, tout est toujours possible sur un match...

Ce ne sont que des conjectures marquées par une grande euphorie, mais si ce n'est maintenant, quand pourrons-nous rêver d'un très grand triomphe ? La devise "The Sky is the Limit" n'a jamais été aussi bien adaptée à l'équipe nationale que maintenant. Mais ce qui est important, c'est que les joueurs ne se mettent pas à rêver ou comme l'a dit le coach Murat Yakin après le triomphe contre l'Italie : "L'aventure n'est pas encore terminé, mais il peut se passer tellement de choses, il faut de la chance au jour le jour, il faut le bon système et la bonne tactique. Bien sûr, nous sommes forts mais nous devons garder les pieds sur terre et rester humbles".

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