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L'Atlético croit au miracle

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Battu à l'aller (2-1), l'Atlético Madrid de l'ultra-pragmatique Diego Simeone croit en ses chances de renverser son mythique rival, le Real, en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Pour mettre fin à une malédiction qui dure depuis plus de 70 ans.

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Simeone et ses hommes sont prêts pour entrer dans l'Histoire © KEYSTONE / Sergio Perez

L'analyse d'après-match de l'emblématique entraîneur argentin, mardi dernier au Santiago Bernabéu, après cette courte défaite (2-1), ne laissait pas de place au doute. L'Atlético est "encore en vie", et il a, selon son coach, toutes les raisons de croire qu'il est capable, "comme l'an passé face à l'Inter Milan", d'effacer un mauvais résultat à l'aller grâce au soutien de son public au Metropolitano.

Les Colchoneros, menés 1-0 en début de rencontre après un revers 1-0 à l'aller, avaient alors renversé et éliminé le finaliste de l'édition 2023 aux tirs au but, au bout d'un match héroïque. De quoi expliquer la foi inébranlable du "Cholo", son approche (très) prudente durant le match et ses choix de coaching pour le moins frileux, avec notamment la sortie à la 70e minute d'Antoine Griezmann pour le défenseur central Robin Le Normand.

D'autant que l'Atlético n'a jamais perdu sur sa pelouse (au Vicente Calderon puis au Metropolitano) en phase éliminatoire de C1 sous les ordres de Simeone, avec un bilan de 11 victoires et 6 nuls en 17 rencontres depuis 2011... dont 8 succès par un but d'écart. Il a aussi prouvé dans son histoire récente avoir les ressources pour renverser le Bayer Leverkusen (2015) et le FC Barcelone (2016).

Mais il a, à chaque fois, vu ses rêves brisés par son éternel rival, impitoyable en quart de finale en 2015 et en finale en 2016, aux tirs au but. C'était alors la troisième défaite des Rojiblancos en finale de C1, après celles de 2014 - déjà contre le Real - et de 1974 face au Bayern Munich, au terme de laquelle le mythique président Vicente Calderon avait surnommé son club "el pupas", le maudit.

L'Atlético, qui souffre d'un certain complexe d'infériorité par rapport à son glorieux voisin et ses quinze couronnes européennes, a donc bien quelques raisons d'y croire, mais le Real, champion en titre, a le poids de l'histoire de son côté. En cinq confrontations (1958-59, 2013-14, 2014-2015, 2015-2016, 2016-17), le club merengue est toujours sorti vainqueur et semble systématiquement se dresser sur la route de son ennemi juré pour le priver de gloire.

Même dans les cordes, ou dos au mur, le Roi d'Europe a surtout démontré, année après année, qu'il avait, grâce à son expérience des grands rendez-vous, la recette magique pour rester en vie et punir de sang-froid son adversaire lorsque l'occasion se présente.

L'équipe d'Antoine Griezmann, elle, s'est spécialisée cette saison dans les renversements de situation et les braquages de dernière minute, frappant à 16 reprises dans le temps additionnel. Les 70'000 spectateurs attendus au Metropolitano sont donc prévenus: il faudra rester jusqu'à la dernière seconde pour assister au dénouement de cet "Euroderby" madrilène, aussi indécis qu'alléchant.

Cette affiche éclipse les trois autres rencontres de la soirée qui verront deux Suisses en lice. A Lille, Gregor Kobel et le Borussia Dortmund, finalistes l'an dernier, devront livrer une performance XXL pour poursuivre leur route après le 1-1 du match aller. Pour Gregor Kobel, ce match tombe à pic pour rappeler qu'il est bien un gardien d'exception.

A Birmingham, Ardon Jashari et le FC Bruges seront confrontés à une mission impossible face à Aston Villa. Battus 3-1 en Belgique, l'international suisse et ses coéquipiers sont bien conscients qu'une éventuelle remontada passe par un miracle extraordinaire.

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