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EXCLUSIF - Franck Surdez : « Participer à la Coupe du Monde 2026 est un objectif clair dans mon esprit ! »

Sacha

Entretien exclusif avec la nouvelle pépite neuchâteloise du championnat de Belgique.

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Franck Surdez avec le maillot de la Nati U21. © KEYSTONE / Valentin Flauraud

La vie est faite de surprises, des bonnes, des mauvaises. Ce jeudi, à la découverte de Franck Surdez, nous avons été émerveillés par sa fraîcheur et son accessibilité.  

Formé à Xamax, l’ailier gauche ne manque pas d’ambitions : « Mon objectif cette saison est d’aller chercher 15 buts et 15 passes décisives… Je veux toujours hausser la barre afin d’être certain de ne pas être déçu en fin de saison. » Celui qui a déjà donné 3 caviars en 5 matches de Jupiler Pro League peut compter sur l’aide d’un compatriote au sein du staff technique : « Le coach assistant Danijel Milicevic à Gand m’aide énormément. J’ai joué avec son cousin à Xamax, Igor Djuric, et nous avons rapidement créé un lien fort, on est solidaires entre suisses. Et puis, son côté chaleureux contraste avec la rigueur de Wouter Vrancken, l’entraîneur principal à La Gantoise et chaque fois que j’en ai besoin, il me prodigue les meilleurs conseils. J’ai de la chance d’avoir ‘Mili’ aux entraînements... »

Fan de Neymar quand il était enfant, le modèle vers lequel tend celui qui s’inspire aussi des athlètes spécialistes du sprint est plutôt… portugais : « Leao est ma vraie inspiration. Je prends de lui cette capacité à savoir se placer entre les lignes et faire la différence entre un contre un. La façon dont il a fait évoluer son jeu pour le rendre plus efficace m’impressionne… D’ailleurs, je ne souris pas quand je marque un but mais j’ai déjà préparé une célébration pour fêter ma 1ère réalisation cette saison. »

Du haut de ses 22 ans, celui qui va participer à l’Euro U21 avec la Nati dès juin 2025 en Slovaquie veut être visible aux yeux de Murat Yakin : « Malheureusement, je n’ai pas encore pu parler avec le coach même si on s’était croisé une fois à une cérémonie de remise de prix lorsque je jouais à Neufchâtel Xamax. On a pas encore pu évoquer ensemble l’éventualité d’une sélection mais la prochaine compétition avec les espoirs va être décisive pour entrer chez les A, j’y crois! »

Franck Surdez possède déjà la mentalité d’un champion avec des objectifs inscrits dans son esprit depuis l’adolescence et une vision claire du monde qui l’entoure ainsi et de l’extra-sportif  : «  J’ai déjà un plan bien écrit dans ma tête pour ma carrière depuis que je joue à Neufchâtel.  Au départ, je ne voulais pas signer pro mais grâce aux conseils de mon agent, j’ai compris le projet à long terme dans lequel il voulait m’inscrire et finalement l’avenir nous a donné raison puisque j’ai rapidement intégré l’équipe A de Xamax et me suis développé à merveilles parmi les pros… »  

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Franck Surdez en plein match avec son club, La Gantoise en Belgique.

Lorsqu’on parle gestion de carrière en dehors des terrains, l’attaquant de La Gantoise se positionne avec fermeté : «  Je considère que l’agent doit rester la personne qui veille à mon bien-être. Ma famille n’interagit pas dans mes décisions. Je choisi seul avec les conseils de mon manager… Chacun son domaine d’expertise (sic) » mais garde un lien d’affection très intense avec sa mère parce qu’« elle m’a élevé seule et a toujours fait le maximum pour que je ne manque de rien et réalise mes rêves, elle m’a toujours soutenu dans mon objectif de devenir footballeur pro car je n’ai jamais pensé qu’à ça… Plus petit, j’aimais bien le métier de facteur car cela permettait de livrer des colis et puis de rentrer chez soi sans se prendre la tête mais le football l’a rapidement emporté sur les livraisons… »

Pour terminer cet entretien, celui qui vit seul avec son frère (encore étudiant) dans le Nord de la Belgique garde un oeil attentif sur l’évolution récente de la Nati avec les départs à la retraite de Fabian Schär, Yann Sommer et Xherdan Shaqiri : « De nouvelles perspectives vont s’ouvrir pour notre génération et je compte bien faire partie de l’aventure. Participer à la Coupe du Monde 2026 est un objectif concret dans mon esprit et je passerais par tous les moyens pour y arriver. »

Si vous êtes jeunes, suisses, et que vous souhaitez réussir dans le foot, le neuchâtelois a un conseil pour vous : « Ne lâchez jamais rien! C’est bateau mais la vérité est simple à exprimer… Même dans les moments difficiles, battez-vous. Il n’y a que le travail qui vous permettra d’y arriver. »

À bon entendeur... 

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