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Tout est sous contrôle - "Le chemin vers mon rêve"

Yann

Avec l'Euro en Allemagne, le gardien Yann Sommer dispute sa cinquième phase finale en tant que numéro 1 de l'équipe nationale suisse. Dans sa chronique du jour, l'ambassadeur de Sky décrit son parcours pour devenir joueur professionnel.

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Retrouve chaque mois la chronique de Yann Sommer

Tout a commencé à l'âge de quatre ans au FC Herrliberg, près de Zurich, lorsque je me suis inscrit pour la première fois dans un vrai club de football. Mon sentiment à l'époque ? Très insouciant ! À quatre ans, on ne se pose pas de questions, on prend simplement plaisir à jouer au football. Ces entraînements à Herrliberg ont été mes premières expériences en "équipe", donc forcément accompagné d'un peu d'appréhension, car il y avait d'un coup d'autres joueurs. Tout le monde portait le même maillot, on participait à nos premiers petits tournois, et comme je l'ai dit, il y avait un peu de nervosité et de tension, mais tout de même avec beaucoup de plaisir. On jouait, chacun plus ou moins à tous les postes - sauf moi, je voulais toujours être dans les buts. C'était MA position, et pour moi, c'était clair : je voulais être gardien de but.

Ensuite, je suis allé au Concordia Bâle, puis au FC Bâle. La professionnalisme est devenue de plus en plus présent, le nombre d'entraînements par semaine a augmenté, les entraînements sont devenus plus spécifiques. Et les attentes des parents de certains joueurs ont également augmenté. À l'époque, j'ai vu beaucoup de collègues qui étaient poussés fortement par leurs parents. J'ai eu la chance que mes parents me laissent simplement jouer au football, sans me pousser, mais en me laissant vivre ma passion. J'avais envie de m'améliorer, mais toujours de manière très insouciante et en prenant beaucoup de plaisir, avec mes amis. Au Concordia, par exemple, nous avions beaucoup de bons joueurs dans l'équipe, nous étions performants en U12, U13, U14, c'était une période formidable.

Ensuite est venu le transfert au FC Bâle, et c'est là que tout a vraiment commencé. Ils avaient déjà un gardien de but, et j'étais le nouveau venu. C'est là que la compétition a commencé progressivement. D'autres sujets sont également apparus, par exemple : comment gérer la pression de devoir bien jouer pour rester dans les buts ? La tension et la nervosité sont devenues de plus en plus importantes. Les entraînements sont devenus beaucoup plus professionnels et fréquents, nous avions plus de spectateurs. C'est à ce moment-là que j'ai remarqué pour la première fois que certains joueurs ont également décidé d'abandonner le football, car ils se concentraient sur l'école ou perdaient le plaisir de jouer.

Le chemin a continué vers les U18 et les U21. Et plus je progressais, plus tout devenait professionnel. De moins en moins de joueurs réussissaient à passer entre les mailles du filet. Soudainement, la pression et le jeu ont également changé. Ce n'était plus ce jeu insouciant, mais du football structuré et professionnel. Il fallait être bon, il fallait performer. Pour nous, les jeunes, c'était une expérience importante, et c'est là que j'ai également remarqué que beaucoup, y compris des amis à moi, avaient du mal à y faire face. D'autres, en revanche, ont progressé continuellement.

Heureusement, les étapes suivantes se sont rapidement enchaînées pour moi. J'étais toujours l'un des plus jeunes et je suis devenu plus ambitieux entre 15 et 17 ans. Je voulais progresser, j'étais très concentré pendant les entraînements. Et j'ai eu la chance de pouvoir travailler avec des entraîneurs très compétents, ce qui est très important. Parce que sur ce chemin, on a besoin de mentors, d'entraîneurs expérimentés qui t'aident à t'améliorer chaque jour, mais malgré tout de manière équilibrée.

On passe donc par les centres de formation, les équipes de club et les équipes nationales de jeunes. Pendant ces étapes, on ne réfléchit pas trop. Avec le recul, je me suis déjà dit que j'étais parfois au bon endroit au bon moment mais à l'époque, je voulais juste jouer au football. Je poursuivais le rêve de devenir professionnel et de jouer pour le grand FC Bâle au Parc Saint-Jacques, dans ce stade devant lequel on passait en allant aux entraînements et où je suivais les matchs du FCB le week-end. On respirait cet air et on espérait un jour, en faire partie, et bien sûr, on rêvait aussi de jouer un jour pour la Nati.

Mon chemin vers le professionnalisme n'a pas toujours été sans problèmes, il y a eu des phases plus difficiles. Mais dans l'ensemble, ma carrière s'est déroulée très harmonieusement jusqu'à présent, et j'ai pu progresser constamment et j'en suis très reconnaissant.

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